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Le silo à missile, le summum du luxe pour un abri antiatomique

Bruce Francisco et son cousin Gregory Gibbons sont deux sympathiques rednecks qui on aménagé un petit chez eux assez  inhabituel dans l’État de New York, aux States. Les deux joyeux drilles ont transformé  une base de missiles Atlas de la série F datant  de la guerre froide en la maison la plus cool de l’Etat.

Construit par le gouvernement des États-Unis pour un coût de 18 millions de dollars chacun, les 12 silos de cette génération avaient depuis été déclassés. Quelque trois décennies plus tard, Francisco et Gibbons ont donc acheté le site pour une bouchée de pain (100,000 dollars, soit le prix d’un garage à Paris, ahum) . Ils y ont aménagé une maison témoin  au-dessus du silo à missiles, entrée de la vraie maison bel et bien située dans l’ancien centre de lancement .

Francisco et Gibbons transformé les niveaux supérieurs du centre de contrôle en salle à manger et de loisirs. Un escalier en colimaçon mène vers  les chambres à coucher. . Il y a  au total 120 mètres carrés d’espace de vie à la surface et 215 sous terre.  Et d’après nos deux compères, l’espace souterrain est l’endroit idéal pour se terrer pendant les rigueurs de l’hiver : peu importe ce qu’il fait à la surface,  la température dans la base de missiles reste invariablement à 16.

Mais il leur reste encore 1300 mètres carrés à aménager, ce silo profond de 54 mètres, large de 15, où dormaient les missiles Atlas. Bruce et Gregory, des mec comme ça qui, aux dernières nouvelles, cherchaient à vendre leur bien 2,1 millions de dollars.


Radieuse Dystopie et Alfred Matthew « Weird Al » Yankovic vous souhaitent un joyeux Noël

Alfred Matthew "Weird Al" Yankovic vous interprète Christmas At Ground Zero en quasi-live sur Radieuse Dystopie.

Y’a pas à dire, rien de mieux qu’un chanteur-accordéoniste d’origine yougoslave, des cloches, des sirènes, des silos, des familles très 1950’s, des bombes, des masques à gaz, des enfants horrifiés et Ronald Reagan pour vous adresser les vœux de Radieuse Dystopie.

Joyeux Noël!


Guerre nucléaire sacrée : Radieuse Dystopie demande à Kim Jong-il de tenir ses engagements

Lonzard/Deviantart

La Corée du Nord « est en train de se préparer à déclencher une guerre sacrée (…) fondée sur la dissuasion nucléaire au moment opportun pour répondre à des actions ennemies », vient d’indiquer l’agence nord-coréenne KCNA.

« Les forces armées révolutionnaires de la Corée du Nord sont en train de se préparer complètement à déclencher une guerre sacrée de justice dans le style coréen, fondé sur la dissuasion nucléaire au moment opportun pour répondre aux actions ennemies qui poussent délibérément la situation au bord de la guerre ».

Radieuse Dystopie demande officiellement  à ce que les discours soient suivis d’actes. Sinon c’est que Kim est pas cap’.


Bill Clinton a égaré les codes nucléaires pendant plusieurs mois

Clinton codes atomiquesL’ex-chef d’Etat major de Bill Clinton révèle dans une autobiographie l’ancien président américain a plus ou moins perdu perdu ses codes nucléaires  en 2000. La loose.

Être président des États-Unis, c’est classe. Pour une seule et unique raison : on peut ordonner une frappe nucléaire en mode vénère sur n’importe quel point du globe. Or, dans un livre qu’il signe, le chef d’Etat-major de l’ex-président affirme  que Bill  aurait perdu pendant «des mois» les codes nucléaires d’identification indispensables à cette bien belle procédure qui fait tant fantasmer Radieuse Dystopie. Le bouzin prend la forme d’une carte digitale confiée à un assistant du président qui le suit partout même aux toilettes. Chaque mois, le Pentagone s’assure poliment que le président a bien les codes à disposition.

Sauf qu’en l’an 2000 (vous savez, l’année où le monde aurait dû péricliter si tout s’était passé comme prévu), le responsable de la sécurité en charge de cette procédure aurait été congédié à plusieurs reprises par le collaborateur responsable du de cacarte. «Ce petit jeu s’est poursuivi (pendant des mois), sans que le président Clinton n’en soit informé, j’en suis sûr», écrit le général à la retraite Hugh Shelton. Il faudra attendre le changement tri-annuel des codes pour se rendre compte de la boulette. «A ce moment-là nous avons découvert que l’aide n’avait aucune idée de l’endroit où se trouvaient les anciens codes parce qu’ils avaient disparu», révèle le général dont la plus grande crainte était que l’affaire ne soit divulguée à l’époque.

Cette perte ne serait pas la seule.Le lieutenant-colonel Robert Patterson  avait fait part d’un incident similaire dans un livre paru il y a sept ans dans lequel il confiait qu’au lendemain de la révélation de l’affaire Monica Lewinsky, les codes avaient également disparu.

Pour éviter de de tels évènements fâcheux se reproduisent, Radieuse Dystopie propose cordialement à Barack Obama de veiller sur la carte. Promis on fera pas les cons.

Pour en savoir plus :

> Comment Clinton a égaré ses codes nucléaires


Must-have : la montre Hiroshima

Montre blanche Hiroshima

Soyons honnête. Radieuse Dystopie n’est pas fana de l’art contemporain. Oh, Radieuse Dystopie n’a rien contre, hein. Mais s’en bat juste un peu les ogives. Mais attention, il y a des exceptions et la montre Hiroshima, de Marie-Ange Guilleminot, en est une.

Pour la faire courte, cette tocante est blanche, ses aiguilles, petite comme grande,  sont blanches, mais une heure y figure en permanence, tracée en noir : celle de l’explosion de Little Boy sur Hiroshima. Chaque jour, à cette même heure, les aiguilles recouvrent l’heure commémorative et, magie,  la montre devient donc totalement blanche.

Cette œuvre s’inspire  des nombreuses montres ou horloges blanchies par le feu atomique  retrouvées  dans les décombres de la vile martyre, qui indiquaient l’heure de l’explosion : huit heures et quinze ou seize minutes.

C’était, pour mémoire, le matin du 6 août 1945. Il était 01h15 en France. Nous étions encore le 05 août à New York, il  était 19h15.

> 2053 explosions atomiques depuis 1945

> Hiroshima et Nagasaki, 65 ans après

Montre Hiroshima

L'explosion de Little Boy a soufflé Hiroshima à 8h15, comme l'atteste le cadran, figé pour l'éternité, de cette montre-bracelet retrouvée dans les décombres de la ville.


Connaissez-vous l’horloge de la fin du monde ?

Doomsday clockVous aimeriez avoir posé toutes vos RTT d’ici la fin du monde, pour pas gâcher. C’est tout à votre honneur. Seulement, problème, vous ne savez pas quand notre planète exsangue périclitera pour de bon. La solution existe pourtant : la Doomsday clock est une horloge conceptuelle sur laquelle minuit représente l’heure H, l’instant T, la minute M, bref ce que d’aucuns appellent pudiquement la fin du monde. Radieuse Dystopie ne vous livre pas un scoop, puisque la bête  fut créée en 1947, peu de temps après les bombardements atomiques américains sur le Japon , et est régulièrement mise à jour depuis, par les directeurs du Bulletin des scientifiques atomistes, publié par l’Université de Chicago. A l’origine, elle visait à  mesurer la menace nucléaire, mais son périmètre fut par la suite opportunément élargi aux menaces écologiques et technologiques. Réglée à minuit moins 7 minutes à l’origine, l’horloge a déjà été mise à jour dix-huit fois depuis sa création. L’heure affichée a oscillé entre 23h43 de 1991 à 1995 suite au traité de réunion des armes stratégiques signé par les Etats-Unis et l’URSS, alors en contexte de guerre froide, et 23h58 en cette belle année 1953, lorsque ces deux pays étaient en pleine expérimentation de nouvelles armes thermonucléaires et que les champignons atomique poussaient comme les bolets dans les sous-bois en automne.

Ces scientifique ont beau être d’éminents physicien arborant blouses et verres fumés – comme tous les physiciens – ils n’en sont pas moins cabots. Et ils se plaisent à convier presse et happy few à intervalles réguliers pour changer l’heure : ainsi l’horloge de l’Apocalypse indiquait en 2007 minuit moins cinq (23h55), après avoir été avancée de deux minutes, le 17 janvier 2007, suite  aux ambitions nucléaires respectives de l’Iran et de la Corée du Nord, ainsi qu’à l’insistance des États-Unis à évoquer l’utilité stratégique des armes nucléaires, l’échec des tentatives de sécurisation des stocks d’armes et la présence de 26.000 têtes nucléaires aux États-Unis et en Russie.

Depuis sa dernière mise à jour, effectuée le 14 janvier 2010 à 15h00 (UTC), l’horloge indique minuit moins six (23h54).

Et sinon, Doomsday Clock est accessoirement un titre des Smashing Pumpkins :


2053 explosions atomiques depuis 1945

L’artiste Japonais Isao Hashimoto a réalisé en 2003 une vidéo qui comptabilise et situe les explosions atomiques sur Terre entre 1945 et 1998. Soit 2053 impacts.

> Site de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO).